Le domaine

   

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L'histoire viticole de la famille Barraud débute en 1905. Sachant lire et compter, Jean-Marie Barraud trouve une bonne place en tant que métayer et s'installe à Vergisson. Ses revenus stables lui permettent d'économiser et d'acquérir en 1912, avec son épouse Marie, les premières parcelles du domaine Barraud.

Dix ans plus tard, Joseph et Marguerite Barraud prennent le relais. Homme audacieux et véritable visionnaire, Joseph sait repérer les bonnes parcelles en devenir et acquiert ainsi de nombreus prés pour y planter des vignes. En bon entrepreneur, il comprend très vite l'intérêt de vendre aux cafés et aux restaurants. À la fin des années trente, il est l'un des premiers à décider de mettre le vin en bouteille sur la propriété. La première cuvée « Les Crays » apparait en 1947.

En 1959, Henri Barraud commence à travailler sur le domaine familial avec son épouse Monique, native de Fuissé. A l'origine de la devise du domaine, « À bien travailler, on gagne son temps », Henri, en bon terrien et en homme réfléchi, entretient le domaine sans compter ses efforts. En 1971, l'AOC Saint Véran voit le jour. La parcelle de l'appellation « les Pommards » sera la première mise en bouteille en 1978.

La quatrième génération de la famille Barraud s'installe en 1979 et hérite d'une partie du domaine. Avec la même volonté et la même modernité que son grand-père, Daniel et sa femme Martine développent le domaine et débutent la commercialisation en bouteilles avec du Mâcon Vergisson et le Saint Véran « En crêches ». En 1990, ils acquièrent la maison et le Clos de la Verchère. Le sigle DB apparait alors sur les étiquettes.
Passionné par le vin et par l'environnement, Daniel Barraud est membre de l'association du GEST de Beaune, investie dans la préservation des terroirs.

Julien, leur fils, commence à travailler sur le domaine en 2006 et acquiert les techniques familiales. Julien décide d'accentuer la culture artisanale sur le domaine, avec par exemple, le labour de toutes les parcelles. Les vinifications sont désormais son domaine exclusif, qu'il mène aussi selon un savoir-faire familial, mais qu'il a su également faire évoluer (vinifications plus longues sur les grandes cuvées).
Anaïs rejoins son frère en 2015 pour gérer toute la partie administrative et commerciale du domaine.
Ensemble ils souhaitent perpétuer la tradition et le respect des terroirs, tout en gardant à l'esprit les évolutions que pourront leur demander l'avenir.